Un proverbe basque partage avec nous cette magnifique pensée:
La maladie du corps est la guérison de l’âme.
La maladie n’a pas à être un long chemin de pleurs et de souffrance. Les douleurs du corps mènent souvent, si l’on ne lutte plus contre elles et qu’on les accueille avec bienveillance (et non, personne ne dit que c’est facile), à quelque chose de bien au-delà de la contraction de la matière : le déploiement de l’infini de notre Être.
Faisons de la maladie, des douleurs physiques, une occasion de nous ouvrir à quelque chose en nous qui n’est jamais malade, qui n’est jamais affecté. Transformons une situation traumatisante, handicapante, en une occasion de sentir en nous ce qui ne se casse jamais, une liberté qui n’est jamais entravée.
Faisons que cette maladie qui habite notre corps soit une occasion de nous faire revenir à Ce que nous sommes vraiment. Laissons se déployer à l’intérieur de nous, au cœur de l’inconfort physique, une certitude qui transcende la chair et la matière : nous sommes Ce qui n’est jamais né, et par conséquent, Ce qui ne mourra jamais.
En complément de cette réflexion, je partage avec toi mon témoignage sur comment je vis moi-même avec la maladie au quotidien.